Cognac Blues Passion 2005  -  XO et 12 mesures

www.bluespassions.com

28-29-20-31 Juillet 2005

 

28/07

 Imperial Crowns
 Rob Rio
 Mudcat
 George Higgs
 
Leon Blues et Sugar pie Die Santo
 
The Mannish Boys
 Joe Cocker

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Galerie Photo
Pics Gallery

29/07

 Lazy Lester & Franck Goldwasser 
 Rob Rio
 The Lee Boys
 Otis Taylor
 
Roy Hargrove RH Factor
 
Mike Cross

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30/07

 Sohie Kay
 Bjorn Berge
 Adolphus Bell
 Maurice John Vaughn & Don Ray Johnson
 The Lee Boys
 
Eddy ‘the Chief’ Clearwater & Los Straitjackets

France
Norway
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31/07

 Pyeng Threadgill
 Rob Rio
 Willie King & the Liberators
 Los Straitjackets

 Terry Callier
 Mavis Staples
 
Maurice John Vaughn

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JEUDI  28 AOUT 2005

Arrivé à Cognac, pour le concert presque unique de Imperial Crowns, en effet ils ont fait le concert d’ouverture la veille au Blues des anges.
Jimmie Wood le chanteur harmoniciste déjanté et son excellent guitariste JJ Holiday nous arrivent de Los Angeles, ils jouent un mélange de Blues / rock'n'roll avec une touche de musique psychédélique des 60's.
Certain disent que c’est du blues d’aujourd’hui, j’y vois aussi l’influence des Stones et de Iggy Pop
Jimmie Wood semble habité, un regard de braise, il a laisse tombé la banane pour une coiffure pétard, il laisse aussi rapidement tombé sa chemise pour faire le show torse nu en dévoilant un corps musclé et tatoué de 3 couronnes Imperials, il ne doit pas laisser indifférent la gente féminine.
Un jeu d’harmonica puissant et chaleureux, un chant torride et volcanique avec une large tessiture et de nombreuses ambiances entre énergie et sensualité, il est presque envoûtant.
Il danse impétueusement, fait de bonds,  joue du tambourin sur son torse, saute, grimace rappelant par certains cotés Mick Jagger.
JJ Holiday excellent guitariste  affectionne et est particulièrement efficace en slide qu’il re-invente.      
Une nouvelle section rythmique avec Kevin "Pharoah" Farrell a la basse et Michael Barsimanto derrière les futs.
L’ensemble  est une musique originale, fraîche et très actuelle, fusion de blues, Rock’n Roll, Rythm & blues, funk  a découvrir et faire découvrir de toute urgence
Ils ont récemment sortit un DVD parait il incontournable
www.imperialcrowns.com

A l’heure du repas un artiste donne l’aubade en solo dans la salle de restaurant du Mercure ; c’est le pianiste de la West Coast Rob Rio, un virtuose du Boogie Woogie un maître du Jump , il a accompagné de grand noms comme Muddy Waters, Willy Dixon, Charles Brown, Joe Cocker et participé à un grand nombre d’enregistrements notamment avec Mick Jagger, Junior Watson, Canned Heat, Kid Ramos, Billy Boy Arnold, William Clarke, Coco Montoya, Finas Tasby et beaucoup d’autres.
Il a également une dizaine d’albums à son nom dont le recommandable ‘Bankin’ on the boogie » et une carrière internationale de  plus de 20 ans.
L’homme est adorable, l’artiste est fascinant, l’aisance de ses 2 mains sur le clavier est fascinante, son jeu de pied  et son visage donne toute la mesure de son plaisir.
C’est un vrai « performer » qui se dépense sans compter et chacun de ses shows se termine en sueur, la veste trempée, la chemise et le pantalon à tordre mais aussi un large sourire.
www.robrio.com

Mudcat prends la scène Eden Blues en début d’après midi pour un chaleureux show fidèle à sa réputation.
J’attendais un groupe mais cette fois Danny ‘Mudcat’ Dudeck est à la guitare et au chant simplement accompagné de Little Joe Burton au trombone
Le leader du groupe Mudcat est un grand showman et chacun de ses concerts est un inoubliable événement.
Un répertoire qui puise dans le blues mais aussi dans toute les musiques américaines boogie ragtime country etc…
Ils descendent longuement dans le public pour un quart d’heure folie.
Un show généreux, chaleureux, drôle, roots et très festif ponctué de longues improvisations et de pas mal de délire.
www.mudcat.org

Les Mannishs boys font la balance c’est l’occasion de rêver devant la superbe brochette de musiciens sur scène
Pour commencer Kid Ramos qui joue nonchalamment au soleil, mais aussi l’harmoniciste Johnny Dyer, le pianiste Leon Blue, le chanteur Finis Tasby, le boss Randy Chortkoff, le guitariste francais Franck Goldwasser, le batteur Richard Innes et le celebre Paul Oscher le premier musicien blanc à accompagné Muddy Waters
Rien que du beau linge … aurait dit ma Grand mère.

Plus tard a Tonic day, nous changeons radicalement de registre avec Georges Higgs adorable chanteur guitariste harmoniste du label Music Maker(comme Adolphus Bell et Mudcat)
Music Maker est une association a but non lucratif qui s’est donné pour mission d’aider les vrai pionniers oubliés  de la musique du Sud des US.
Il y a un beaucoup de musiciens qui vivent dans une grande pauvreté et l’assoc. les aident à se nourrir, se loger, se soigner.
Music Maker aide également a l’organisation de concerts et le développement de la carrière de ses artistes racines de la musique américaine.   
George Higgs est certainement l’un des derniers songsters, troubadour errants sauce Mississippi qui parcourait le delta en proposant ses services dans les juke joint, les fêtes et mariages.
Très bon harmoniciste, guitariste, et chanteur il vit et chante et son blues cafardeux du Delta du Mississippi.
Un grand moment intimiste avec un personnage haut en couleur

Le carré du Blues Camus est remplit comme un œuf pour Leon Blues et Sugar pie Die Santo.
Cette cour des chais de la maison Camus est pittoresque et chaleureuse, seulement la hauteur de la scène est insuffisante pour permettre au public nombreux de voir les artistes.
Leon blues a accompagne les plus grand de Lowell Fulson  à Ike & Tina Turner en passant par  B.B. King, Albert King, Albert Collins, c’est un fin pianiste et ses un bon chanteur.
Sugar Pie Die Santo est un petit bout de mammie d’une redoutable énergie, une bonne chanteuse de Rhythm & Blues, elle a un show chaud cette petite dame par la taille et grande par le talent.
Un superbe moment chaleureux
Sugar Pie possède une impressionnante discographie de plus de 60 opus.
http://tempoblues.com/Tempo%20Blues%20Eng/Sugar%20Pie%20De%20Santo%20Eng.html

Pour la plupart c’est la soirée phare de ce Cognac Passion 2005 mais pas pour la même raison, ce soir en starter nous avons les Mannish Boys.
La tête d’affiche Joe Cocker est prête et cela ce voit 2 heures avant le début, une file de plus de 300m pour entrer dans le parc, double fouille, photos absolument prohibés.
Je suis surpris qu’il n’y est qu’une entrée, malgré cela 1h30 d’apéro en compagnie des Bluetones plus tard l’entrée est nettement plus facile.
Je rate quand même Willie King sur l’Eden, déjà Vox Populi dit le plus grand bien de sa prestation.
Cela n’est pas bien grave je me rattraperais, il joue chaque jour du festival.

La grande scène du Blues Paradise est bondée pour Joe Cocker, 6500 personnes :  du jamais vu pour moi à Cognac.
6500 personnes aussi pour les Mannish Boys et leurs invités, ce collectif a géométrie variable de la West Coast, la crème du Blues Californien, l’une des dreamteam de le Westcoast héberge ce soir les célèbres Kid Ramos à la guitare, Finis Tasby au chant, le francais Franck Goldwasser, Leon Blues au piano, Johnny Dyer au chant et harmonica,
2 grands écrans sont installés de part & d’autre de la scéne pour ne pas en perdre une miette mais nous prive des projecteurs de poursuites remplacé par le projecteur vidéo. Fromage ou Dessert dommage j’aime bien les deux.

Aux guitares le flamboyant Kid Ramos et l’inventif Franck Goldwasser, le boss Randy Chortkoff mêne le show ou plutot la jam et souffle occasionnellement dans son harmo,
Johnny Dyer l’un des dinosaures du ruine babines actuellement en bonne forme physique prend l’harmo et le chant pour quelques morceaux qui préfacent ce qui vas se jouer pour nous ce soir .
Rob Rio (guest) prend les claviers pour 2 ou 3 titres, en retrait car sous mixé, il cède sa place au sympathique titulaire du siège Léon Blue fin pianiste et excellent chanteur.
Sugar Pie De Santo (guest) toujours aussi énergique et imprévisible pousse la romance également et finira son passage acclamé après un espèce de french cancan ou elle dévoile sans aucune pudeur ses dessous, quel pèche, il faut osé a son age respectable.
Le chanteur Finis Tasby nettement plus discret mais brillant entre en scène, le timbre de sa voix pure et profonde ainsi que son style est un peut déroutant au début mais  quel chanteur.
A la basse Tom Leavey et a la batterie l’excellent Richard Innes assurent une rythmique haut de gamme, il est vrai qu’ils sont des vieux routiers de la scène californienne..
Paul Orcher présent a la balance cet après midi n’apparaîtras pas de la soirée.
Seul hic l’absence des projecteurs de poursuite qui contribue normalement à mettre en avant les solistes en action.
Un grand moment de swing, de délicatesse, de virtuosité et de feeling, une vrai leçon de blues, pour préparer les fans de Joe Cocker
www.themannishboys.com

Joe Cocker pour beaucoup , il restera l’un des héros de Woodstock celui de 69, avec mythique "With A Litttle Help From My Friend »
Apres des années de beuveries et usage de matière illicites, Il s’est rangé et serais « le plus clean et le plus médiatique des Bluesmen ».
A 62 ans il est plus une star, une rock legend.
Une grosse machine qui commence par « Unchain my heart » je suis devant dans la fosse mais le son est mauvais, un clavier qui couvre l’ensemble et semble tout faire.
je souhaite que cela était mieux loin de la scéne
Joe Cocker n’est pas vraiment un showman, il a cette puissante voix rocailleuse typique qui est presque une marque de fabrique.
Voir le théâtre de verdure en fusion comme ce soir ou 6000 spectateurs tapent dans leurs mains est vraiment impressionnant.
Il faudra 3 rappels pour qu’il quitte un public heureux qui l’ovationne longuement.
C’est ça les légendes . . .
www.cocker.com

Je rencontre quelques copains et arrive sans me presser aux  ‘Blues des anges’, la belle salle situe dans les anciens abattoirs sur les bords de la Charente.
Grossière erreur, la salle est pleine, il y a une longue file d’attente et il me faudra quelques dizaines de minutes pour rentrer.
Sur scéne  Benoit Blue boys et les Tortilleurs et Lazy Lester.

Le pionnier du blues a la Française Benoit blue boy accompagné des déjà célèbres Tortilleurs ont invité Lazy Lester pour une fin de soirée en douceur.
J’avoue avec une certaine honte que nous avons passé ce 1er Blues de Anges a discuter et boire des canons avec des amis musiciens, organisateurs et festivaliers que nous ne voyons que très rarement.

A plus de 5h nous rentrons heureux de cette journée, mais physiquement épuisé surtout avec les pieds en compôte.
J’avais repéré un Thalasso-pied dans la SDB de notre hébergement, vite un peu d’eau chaude et du gros sel. 
‘Cet appareil stimule la circulation du sang au niveau des pieds, procurant par conséquent un sentiment réel de relaxation et de bien-être au niveau des membres inférieurs par ses  vibrations et ses bulles.’
Je confirme waouuuuuh quel énorme plaisir (pub gracieuse)

 

VENDREDI 29 AOUT 2005
Couché tôt ce matin j’arrive seulement pour le concert de Bjorn Berge à l’Eden blues
Il y a eu un violent orage ce matin et le parc est en effervescence pour en réparer les dégâts, , console humide a Eden, sous sol inondé a la grande scène du Théâtre de verdure, parc chamboulé par des coulées de terres.
Bref le concert de Bjorn Berge est fini quand j’arrive et le programme du jour est chamboulé.

En fin d’après midi Lazy Lester & Franck Goldwasser doivent donner l’aubade à Tonic day
A 72 ans le chanteur harmoniciste guitariste  Lazy Lester porte encore haut et loin le vrai Swamp blues Louisianais dont il a été l’un des créateurs avec  Slim Harpo et Lightning Slim
Disparu du circuit pendant plus de 20 ans pour réapparaître vers 1987 depuis 3 ou 4 albums, des morceaux  succès comme " I'm a lover not a fighter " souvent repris, de nombreuses tournées mais pas vraiment le grand succès qu’il mérite
Aujourd’hui pour nous  il chante et joue de la guitare accompagné par le guitariste français Franck Goldwasser qui s’est fait remarqué sur la  West Coast dont il est vraiment devenu l’un des incontournables.
Lazy a emmené le fidèle et indolent Fred Reif qui rythme l’ensemble a frottoir pour l’ambiance Louisianaise.
Fred  est un vieux fan de Lazy Lester et il a  participé à le ressortir de son anonymat dans les années 80.
Lazy hèle un spectateur ‘tu as tes harmo mon gars ?  Alors viens avec nous’ et le pauvre Thibault Chopin  n’a d’autre solution que de monter sur scène et de permettre à Franck Goldwasser de jouer que de son instrument de prédilection.
C’est simple, bourré de feeling,  Lazy joue de la guitare et chante de sa voix monocorde ;
Franck Fred et Thibault brode et enjolive autour et c’est ensemble qu’ils nous baladent le long d’un trop court répertoire plein d’émotion et de la moiteur des bayous Louisianais.
Un intense grand moment  qui permet d’oublier que la journée a mal commencé.
Un commentaire éclairé de Robert Sacré le spécialiste Belge de musique afro américaine :
’Lazy Lester cela veut dire Lester le paresseux, cette musique il faut l’écouter dans un hamac un verre (de XO ?) a la main’
www.alligator.com/index.cfm?section=artists&artistid=65
http://tempoblues.com/Tempo%20Blues%20Fr/Franck%20Goldwasser%20Fr.html

Des les dernières notes égrenées je me précipite au Carre du Blues Camus pour une piqûre de rappel du joyeux Rob Rio considéré comme l’un des roi du Boogie Woogie
A la fois chanteur et pianiste, Rob Rio est un maître dans l'art d'interpréter le "Jump Blues" et le boogie woogie des année 40 ou 50.
En quinze ans de carrière, il a déjà joué avec les plus grands, comme Muddy Waters ou Willie Dixon et enregistré avec énormément d’artistes Canned Heat, Billy Boy Arnold, William Clarke, Coco Montoya, Finas Tasby, Kid Ramos la liste et longue.
Il participe a beaucoup de sessions sur la West Coast notamment avec les Mannish boys et joue également avec des musiciens plus "modernes" comme Mick Jagger ou Joe Cocker.
La réputation de Rob Rio n'est pas encore véritablement établie en France, et à chaque concert le public est surpris et bluffé par le jeu de mains fantastique de ce pianiste hors pair.
Un concert nettement plus convivial que celui de la veille dans la salle du Mercure.
la petite scène est toujours trop basse pour permettre le visuel a plus de spectateur mais Rob Rio dispose aujourd’hui d’un bon demi queue acoustique japonais préférable au piano numérique (japonais également) d’hier.
Fidèle à sa réputation, il fit une brillante démonstration de sa dextérité  et de sa vélocité au clavier, grimaces et pitreries en tous genres.
Lorsque Rob Rio est en scène, Il se fait plaisir, il est heureux de jouer, et cela se voit et s'entend.
Il se donne sans compter, tombe rapidement la veste et entraîne le public dans la folie de sa musique endiablé.
Leon Blue jovial est au pied de la scène, Tom Leavey son bassiste dans les Mannish Boys aussi.
L’équipe des Mannish boys a été très présente pendant tous le festival, mêlées dans la foule, discutant avec les festivaliers,  montant sur scène avec leurs copains.
Certain ont tapés le bœuf avec leur coup de cœur dans les rue de Cognac comme Kid Ramos qui rejoint pour quelques standards ZeBluetones, avec un Pascal Fouquet qui doit encore être sur le nuage d’avoir eu face a lui l’un de ses grands Maîtres.  
Le Bubble Boogie  morceau classique de Boogie inspiré du vol du bourdon de Rimski-Korsakov est un rare moment, il me rappelle tellement de chose (Coucou Dom)   
Un grand grand moment
www.robrio.com

Apres une ‘assiette du boucher’ réparatrice a notre cantine ‘Aux sarments’ (les connaisseurs comprendront) nous revenons pour la fin du concert de The Lee boys
Cette famille de 6 musiciens tous frères ou neveux sous leur air placide dégagent une forte énergie musicale.
Un style difficile a décrire melting-pots des musique afro américaine depuis 70 ans de blues a rap en passant par le gospel.
Une pédal-steel guitar sur le devant de la scène, et un gigantesque batteur attire l’œil.
Un style musical qui permet d’accrocher les jeunes au blues.

Je ne les raterais pas demain car ils ouvrent la soirée avant Eddy Clearwater & Los staitjackets.
www.leeboys.com/

En ouverture de soirée Otis Taylor se présente entouré d’un backing band original un violoncelle acoustique et un violoncelle électrique, et sa fille Cassie a la basse et au chant.
Cet homme de 57 ans qui vient de Chicago est considéré comme un renouveau du Blues, 6 albums au compteur, il a décroché un W.C Handy Award comme meilleure révélation de l'année 2002.
Un blues étrange au début;  mais qui envoûte par la suite, une musique sombre, entêtante et même hypnotique qui en plus à du coffre.
Otis n’a rien d’un showman son éternelle casquette vissée sur la tête, le regard perçant, il martèle calmement ses mélopées acerbes sur le racisme, la condition humaine en s’accompagnant de quelques accords à la guitare ou au banjo.
Par certains cotés ses rythmes me font penser à ceux des Gnoua de Marrakech ou à un certain John Lee Hoocker.
Il labellise sa musique du style de ‘Trance blues’
Une musique originale que l’on aime ou que l’on aime pas, pas de juste milieu.
La complicité entre Otis et sa fille Cassie ainsi que les cordes apportent une évidente fraîcheur à l’ensemble.
Dans le public un couple de ‘fans’  m’a confié que cette nouvelle formule est nettement moins sombre que la standard (basse, batterie, guitare)
Seul entorse à la sobriété de son ‘pestacle’ est une longue et chaleureuse descente dans le public avec son harmonica
Pour moi ce fut un inattendu très grand moment
www.otistaylor.com

La 2eme partie de soirée est tenu par Roy Hargrove RH Factor ; le descriptif du dossier de presse disait :
Le trompettiste Roy Hargrove est remarqué par le grand Wynton Marsalis l’année de ses 18 ans. Celui-ci lui organise alors des tournées en Europe et au Japon. Le reste du temps, Roy le passe essentiellement à New York, au contact de la crème des musiciens de jazz avec lesquels il enregistre (il sort son 1er album à 20 ans). Quelques disques plus tard, c’est l’escapade cubaine et un nouveau CD avec des musiciens du cru, avant son RH Factor : Hard Groove, fusion entre jazz, hip hop et R&B auquel participent Erikah Badu et D’Angelo, entre autres stars de la scène afro-américaine actuelle. C’est à ce stade de son évolution que Roy Hargrove vient nous rendre visite aujourd’hui.
Cela ne n’avait vraiment accroché
Hé bien après 3 ou 4 morceaux je persiste et je signe je ne comprends rien à cette musique et elle n’est pas faite pour moi.
Je crois que beaucoup ont quitté le théâtre de verdure comme moi, je me garderais bien de polémiquer critiquer moi qui me régale régulièrement de ‘nuit du blues’ dans des festivals comme Jazz sous les pommiers de Coutances (50).
www.royhargrove.com

Pour l’After, nous avons rendez vous avec Mike Cross qui nous vient d’Austin-Texas.
Il est accompagné de l’excellent guitariste/chanteur Français Big Dez,  de Bala Pradal aux claviers et de Nico Leophonte à la batterie.
Et en prime le bassiste Preston Hubbard  coiffé d’un bandana et d’un chapeau a sévit dans Fabulous Thunderbird, Roomful of blues et derrière Candy Kane et Shawn Pittman.
Un excellent show chaleureux qui groove superbement emmené par ce backing band royal de luxe.

C’est encore au petit matin que nous rentrons épuisé mais ravis

SAMEDI 30 AOUT 2005
Apres 5heures de sommeil, retour a l’Eden blue pour Sophie Kay

Sophie Kay est quelqu’un a part dans la nébuleuse blues : Auteur compositeur, chanteuse, guitariste, réalisateur du film ’Un jour avec RL Burnside ».
Elle a longtemps accompagné son compagnon Little Victor et se lance aujourd’hui dans une aventure originale en solo,  de la vraie chanson française rétro façon blues avec un très bel album  ‘Rengaines’
Autour d’elle les excellents Thibault Chopin et sa grand mère (contrebasse), Simon Boyer à la batterie, Little Victor a la guitare, et une charmante jeune choriste.
Pour accentuer le coté rétro ils ont décorés les pieds de micro de guirlande de roses rouges bien kitch.
Elle chante d’une voix gouailleuse a souhait de superbes compositions en Français en s’accompagnant sur sa guitare demi-caisse pailleté d’or.
Ses textes style ‘tranche de vie’ sont criant de vérité et plein d’humour avec des titres comme ‘pause café’, ‘Qu'est c'que J'ai Donc Fait’  ‘Tu Me Prends La Tête’ ou ‘Quatre Fois Par Mois’.
Cela swing vraiment, déconcertant au début mais rapidement c’est de l’émotion et un vrai régal.
www.sophie-kay.com

En début d’après midi c’est le colosse tatoué Bjorn Berge qui joue à l’Eden Blues.
Hier le Norvégien a été obligé d’écourter son show en catastrophe a cause d’un violent orage.
C’est la quatrième fois que je le vois en 2005, et c’est toujours un vrai plaisir.
Seul en scène il captive, communique et plaisante dans un anglais facile a comprendre avec le public.
Il charme avec son blues/funk épaissis de rock qu’il décrit comme ’Delta Funk’.
C’est un très bon guitariste de slide et il possède une voix fascinante, rocailleuse à souhait.
Son génie et sa virtuosité sont impressionnants, au point qu’il dépoussière et même rénove cette technique qui passe souvent pour vieillotte
Il rythme le tout d’un frénétique battement de pied en guise de grosse caisse.
Son dernier album ‘St Slide’ résume assez bien le phénomène
Plus vraiment une découverte pour moi, mais un moment intense
www.bjorn-berge.com

Un petit passage au Blues Paradise pour la balance de Los Straitjackets  et Eddy ‘the Chief’ Clearwater Les Straitjackets ont déjà les masques et Eddy Clearwater en TShirt arbore une casque ‘Paris’, un bon petit aperçu du concert de se soir.

En fin d’après midi à Eden Blues Adolphus Bell un autre protégé de Music Maker

Une histoire presque classique pour un musicien afro américain : il cueillait le coton, entouré de musique depuis son plus jeune âge du coté de Birmingham mais en Alabama pas en Angleterre.
Après avoir dirigé son propre orchestre pendant 6 ans, il se produit aujourd'hui seul avec sa guitare et ses percussions, et ce depuis plus de 30 ans.
En effet une charley, une grosse caisse, une guitare et un micro c’est un One man band,  certes il n’est pas franchement grand guitariste mais Adolphus est un vrai showman.
Un programme presque éducatif ; une espèce d’histoire du blues et surtout du rock’n roll composée de beaucoup de vieux ‘tubes’ qu’il exécute a genoux, avec les dents, dans le dos, sur la tête, et parfois aussi assis derrière sa batterie sommaire.
Il se déchaîne, confond le public avec le back stage et joue dos au public, danse la Duck walk à en perdre le souffle.
Il fait beau, un large public assis sur l’herbe du Parc acclame a tout rompre un Adolphus Bell ravit.
www.musicmaker.org

Au carré du Blues Camus, après avoir dégusté en compagnie de Mr Camus et de Gaspard Ossikian (Guitariste de M. J Vaughn et de Wanana Blues Blaster) le petit dernier de la grande Maison ‘XO Ile de Ré’ un original cognac aux flaveurs riches et iodés.
Maurice John Vaughn (guitare /chant) accompagné de son batteur Don Ray Johnson (Caisse claire / chant) nous propose un concert intimiste et nous montre combien ils sont de grands chanteurs au voix puissante.

Hier quelques morceaux de The Lee Boys m’avait titillé les oreilles, ce soir il assure la 1ere partie avant  Eddy Clearwater.
A la guitare Alvin Lee, mais celui-ci n’a rien a voir avec 10 Years After, il est entouré des ses 6 frères et neveux.
Ils sont catalogués “one of Florida's finest African-American Sacred Steel Artist” et joueraient une “musique du sacré, un ‘gospel moderne’.
S’ils ont été élevés dans la tradition gospel, ils ont fusionnés avec celui-ci de large dose de rhythm’n Blues , jazz, rock, funk, hip-hop, country et surtout ils jouent fort.
Un pedal steel guitare est placé sur le devant de scène, et apporte un son et une forte originalité.
L’instrumentiste est excellent, il envoie quelques envolés émouvantes qui impose respect mais il  joue sans aucune expression sur le visage.
Le batteur brille par son jeu et sa corpulence tout deux impressionnants, juste ses bras bougent et il est très essoufflé entre chaque morceaux.
L’ensemble donne une musique vivifiante assez funky qui plait a presque tout le monde de 13 a 73 ans 7

Eddy ‘the Chief’ Clearwater est comme toujours très attendu, il est accompagné ce soir par Los Straitjackets.
Meilleur showman 2003 aux Chicago Music Awards, meilleur artiste contemporain au WC Handy Award 2001, Eddy Clearwater est l'un des grands monstres sacrés du Chicago blues actuel.
Son dernier album ‘Rock’n Roll City’ avec Los Straitjackets a été nominé Grammy Award 2004 dans la catégorie "meilleur album blues traditionnel.
Los Straitjackets (les camisoles de force) démarrent le show avec 4 ou 5 de leurs propres morceaux, c’est un quatuor de surf music qui joue avec des masques de catcheur américain.
La surf music un genre musical apparu en Californie à la fin des années 50 et au début 60. Intimement lié au surf et à sa culture alors florissante dans les environs de Los Angeles, il se caractérise par des chansons courtes et rapides aux mélodies simples et enjouées, sur des rythmes Rock.
Ils sont très visuels, leur show est une chorégraphie parfaitement ajustée à leur musique.
La basse et les 2 guitares dorées et argentées ‘Di Pinto’ semblent vintage des années 50, il s’agit en fait d’instruments récents.
Un son aux sonorités des ‘Shadows’ http://www.theshadowsofficial.com/, de belles guitares acérées et largement réverbérés, le genre de mélodie qui sonne les cocotiers et les vahinés, et vous prend la tête pour 2 jours.
Puis The Chief entre en scène avec sa coiffe de grand chef Cherokee.
Rapidement il quitte sa coiffe pour le Stretson Rouge nettement plus pratique pour jouer le Rock’n Roll.
Le jeu des Straitjackets change pour se mettre au diapason d’Eddy Clearwater
Il est l’un des monstres sacrés de Chicago avec un répertoire énergique et bigarré  entre Magic Sam et Chuck Berry en passant par Chuck Berry.
Du blues’n Roll ou du Rock’n Blues comme vous voulez..
Un spectacle coloré et visuel qui  régale les spectateurs (et les photographes), C’est un grand performeur.
J’avais déjà vu The Chief l’an dernier avec un autre backing band, et cela avait été également un grand e moment.  
http://www.eddyclearwater.com/
http://www.straitjackets.com/
Au ‘Blues des Anges’ il y a ce soir ‘Willie King & the liberators’ et une fois de plus des occupations extra musicales font que j’ai prêté peu d’attention à sa prestation.
Plus tard Lasy Lester plus boosté par la boisson locale qu’endormi monte sur scène pour quelques morceaux.
Puis Michael Higgs a l’harmo et a la guitare pour un boeuf americano-américains jusqu’au petit matin.
Arnaud Fradin (Malted Milk) est le seul qui réussit a chipper une guitare pour un énorme moment ou il nous montre la grandeur de son talent.
C’est au petit matin que nous rentrons harassé, pour nous effondrer pour quelques heures de sommeil.

 

DIMANCHE 31 AOUT 2005
Cognac Blues Passions est le festival le plus épuisant que je connaisse et c’est « a genoux » que j’arrive a l’Eden blues pour Pyeng Threadgill .
La jeune et ravissante Pyeng Threadgill possède une belle voix pure, torride très Jazz gorgé de soul, elle revisite ou plutôt s’accapare de façon peu orthodoxe la musique du légendaire Robert Johnson.
Un groupe composé de jeunes musiciens guitare, violoncelle, batterie, deux choristes et  avec un excellent trompettiste très jazz lui aussi.
Les arrangements, le son, la voix sont très Jazz et dénaturent complètement ces vieux blues rustiques.
Une écoute d’extrait de son dernier album Sweet Home est possible sur http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=1556291&Mn=1&Origin=FnacAff&Ra=-28&To=0&Nu=1&Fr=3 pour vous faire une idée
Globalement un belle et originale découverte mais …… It’s not my cup of tea
http://www.pyeng.com/

En début d’après midi,  Je reprends une bonne rasade d’énergie avec le sympathique Rob Rio en solo sur Eden Blues
http://robrio.com/

Puis nous prenons la route de River Blues pour  Willie King & the Liberators dans un super site boisé au  bord de la Charente.
A 62 ans, c’est la première apparition de Willie King en Europe, et depuis le début du festival il a fait parlé de lui.
C’est un homme simple, coiffé une vielle casquette rouge à son nom, son jeans et ses chaussures sont maculés de peinture blanche comme s’il avait repeint sa barrière juste avant de quitter son Mississippi.

Il joue un blues électrique rustique et poisseux, son jeu de guitare est simple, rude mais efficace, Sa  voix rocailleuse est sincère, et surtout beaucoup de simplicité allié a un énorme charisme.
Il fixe les gens en souriant, et les promène au rythme de sa musique entêtante qui ne peut laisser indifférent.
Il descend dans l’auditoire pour jouer longuement a genoux dans l’herbe.

Michael Higgs assis en coulisse dans un fauteuil de jardin souffle comme un damné dans un harmonica pendant tout le concert, il rejoint l’avant scène pour un ou 2 morceaux.
‘The Libérators’  qui est mené par la charmante Debbie Bond a la guitare/chant et Rick Asherson au clavier/harmo (son mari a la ville) apporte une certaine fraîcheur a la rudesse musicale de Willie

Debbie Bond explique en fin de concert que Willie est très triste de repartir au US, qu’il aime le public français  et qu’il souhaite revenir très vite.
Il a 5 albums disponibles en écoute sur son site ci-dessous.
Il est pour moi la révélation de ce festival et comme l’affirme le titre de son album de 2000 «’Il est le Blues »
 
http://www.alabamablues.org /Willie King/WillieKingIndex.htm


Los StraitJackets accompagnait Eddy Clearwater hier soir sur la grande scène passe à l’Eden blues.
Le show est millimétriquement identique à celui qu’ils ont fait avant que Eddy Clearwater les rejoigne, même morceaux, les mêmes annonces en espagnol, le même jeu de scène.
C’est copie conforme, mis à part un grand nombre de ‘pains’ que je n’avais pas remarqué hier.
Le visage masqué des 4 acteurs me gène, j’ai ou plutôt nous avons tellement l’habitude de regarder l’expression du visage des musiciens que cela est presque frustrant.
De près j’ai presque l’impression qu’ils font leur boulot sans grand plaisir
www.straitjackets.com

La première partie ce soir sur Blues Paradise est assurée par Terry Callier que je ne connaîs que de nom.
On dit de lui qu’il est un ‘Griot urbain’, ‘un artiste inclassable’, ‘un authentique chanteur folk/soul/jazz, prenant bien soin de n'appartenir à aucune chapelle’.
’Redécouvert il y a quelques années, par le label anglais Acid Jazz, Terry Callier, songwriter discret et doué dans les années 60 et 70, il serait devenu une légende, surtout en Angleterre et en France’
Le «’Dylan Noir est entouré d’excellents musiciens ou brillent un jeune clavier, un saxophoniste et un percussionniste.
Il joue une musique entre jazz et folk ‘de longues intros à la guitare acoustique, nappes d'orgue, chorus de sax, des coeurs, bref, l'orchestre est au service du maître »
C’est un grand professionnel, mais cela ne m’émeut  pas trop.
www.terry-callier-france.com/


Le changement est l’occasion d’une cérémonie, cette année pour la première fois est décerné  le prix Cognac passion  qui récompense  le meilleur groupe français.
Il s’agit de
Ze Bluetones qui se sont fait remarqués à chaque apparition, félicités par Rob Rio le jeudi soir, rejoint par Kid Ramos le vendredi.
Les Caennais ont adoptés un renfort de luxe,  Normand lui aussi, le guitariste Pascal Fouquet guitariste vedette d’un autre groupe Caennais The HooDooMen, et j’imagine sa joie de boeuffer au cote de Kid Ramos l’une de ses idoles.
Une immense carafe de Cognac est remise au groupe par Mavis  Stapple et le Directeur du BNIC (Bureau National Interprofessionnel du Cognac), ils auront la lourde tache de jouer l’an prochain en ouverture de la grande scène Blues Paradise.
Bravo les Gars
http://www.zebluetones.biz

La tête d’affiche de la soirée la rare Mavis Staples est également la Présidente de Blues Passions 2005.
Mavis Staples était la chanteuse principale du groupe Gospel appelé The Staples Singers, qui détiennent deux classiques absolus de la musique Soul : "Respect Yourself" et "I'll Take You There".
Un admirateur, Prince la propulse sur une scène plus funky en produisant deux albums "Time Waits " en 1988 et " The Voice " en 1993 .
Aujourd’hui Mavis a choisi de faire revivre le répertoire des Staples et de rendre honneur a son père, Roebuck "Pops" Staples, mort en 2000.
Né en 1915, ce guitariste quitta son Mississippi natal pour Chicago et créa en 1948 ‘the Staples Singers’ un ensemble de gospel avec son fils et deux de ses filles, dont Mavis agée seulement d’une dizaine années.
Depuis plus de 40 ans Mavis Staples chante le Rhythm & Blues et la soul sans jamais oublier ses débuts dans le gospel
La dame est fatiguée et ne possède plus l’énergie ni sa voix réputée d’antan, sa sœur Yvonne derrière elle et assure une grosse partie des vocaux.
En parlant de son age (environ 65 ans) elle nous explique « autrefois je ressemblais à Beyonce mais un jour Beyonce me ressembleras ».
Elle offre ce soir a Cognac un bon concert, et reviendra même pour un rappel contrairement à  celui  de ‘Jazz à Juan’ la semaine dernière.
www.rosebudus.com/staples

Pour finir en beauté ce Blues Passions 2005 nous avons rendez vous avec Maurice John Vaughn au Blues des Anges.
M.J. Vaughn multi instrumentiste réputé (guit, sax, claviers, chant) de la scène de Chicago met en avant chacun des musiciens qui l’accompagne en leur permettant de s’exprimer dans leurs registres et avec leurs propres morceaux.
Pour commencer, ses fidèles compagnons Don Ray Johnson grand batteur mais également excellent chanteur a la voisx puissante,  B.J. Emery au (tombome chant) et le metronomique Murphy Doss a la basse.
Mais aussi les Français Fred Brousse (harmo,guit, chant) et Gaspard Ossikian (guit, chant) leader des excellent Wanana Blues Blasters.

Mise a part Murphy Doss qui ne participa pas aux vocaux, c’est un vrai festival de chanteur qui nous est offert.
De belles parties de guitares, de sax, de claviers également, un show ou plutôt des shows qui frisent la perfection !.
http://www.alligator.com/index.cfm?section=artists&artistid=17

Comme tous les soirs après le concert les musiciens présents montent sur scène pour taper le bœuf jusqu’au petit matin, malheureusement pour ce dernier soir ils sont clairsemes.

Quelques bons moments avec notamment la nouvelle section rhythmique de The HooDooMen et aussi de moins bons avec un guitariste certainement débutant qui réussissait a truster discrètement une guitare en passant alternativement par la gauche et la droite de la scène pour nous imposer le temps d’un morceau son jeu hésitant et simpliste pour se faire éjecter au suivant.
Une fois de plus et pour la dernière fois nous rentrons harassés au petit matin.
J’ai malgré tout raté de grands moments comme
ZeBluetones avec Kid Ramos sur Magic Place, la presque légende Paul Oscher au Château http://www.pauloscher.com/ , Lazy Lester/Benoit Blues Boys chez Camus avec Thibault Chopin et Stan Noubar Pacha aux guitares

Et j’ai aussi peu profité des Bars en Bleu et du Off……. Il est impossible d’être partout.
J’ai également raté les tables rondes du matin (10h30) animées par des spécialistes de la musique afro américaine comme Gérard Herzaft , Daniel Droixhe et Robert Sacré.
10h30 c’est un peu trop tôt pour les couche tôt

Une grande réussite que le journal Sud Ouest évoquait le lendemain : 
’En faisant faire un bond de 40 % au budget, pour atteindre (presque) le million d'euros, les organisateurs avaient lancé un audacieux pari.
L'affluence leur a donné raison, augmentant dans les mêmes proportions. Le phénomène Joe Cocker a sans doute boosté la billetterie, qui totalise environ 14 000 entrées payantes, contre 10 500 en 2004, et plus de 1 000 passeports écoulés contre 740 l'an passé.

L'impressionnante foule au rendez-vous de la programmation gratuite semble avoir grossi avec la même ampleur. »
Cognac Blues Passions est plus qu’un festival musical, c’est le rendez vous incontournable des amateurs de Blues Français et de plus en plus Européen.
Le cœur de l’été, le soleil, le parc, la ville, la boisson locale concourent à en faire un événement unique complètement a part.

Une bonne nouvelle, l’édition 2006 passerait de 4 à 5 jours

Chapeau bas a l’équipe menée par Michel Rolland qui donne toute l’âme de cet événement unique.

Didier Chaumier